dimanche 6 décembre 2015

Hiver-Eté (Mons Kallentoft)




Titre original : Midvinterblod, Sommardöden
Traduction : Max Stadler - Lucile Clauss
Publication originale : 2007
Publication dans cette édition : 2011
Edition : France Loisirs
Nombre de pages : 891 pages
Quatrième de couverture : " Mardi 31 janvier, 7 h 22. Il fait encore nuit à Ôstergôtland. Cet hiver est l'un des plus froids que l'on ait connus en Suède. Ce matin-là, Malin Fors et ses collègues de la criminelle découvrent un cadavre, nu et gelé, pendu à une branche d'arbre. Mais comment diable cet homme a-t-il atterri ici ? Meurtre ? Suicide ? Et d'où viennent ces étranges blessures qui recouvrent son corps ? D'indice en indice, Malin Fors découvre des suspects plus étranges les uns que les autres, tous susceptibles d'avoir un mobile de meurtre...
Mais l'enquête la plus difficile de sa carrière reste à venir : alors qu'un pervers sexuel particulièrement sadique et cruel fait régner la terreur dans la ville, la propre fille de Malin Fors se fait enlever. L'horreur devient alors totale..."

Je me suis attelée, ces dernières semaines, à la lecture d'un nouvel auteur de polars scandinaves, Mons Kallentoft, après Jo Nesbo, Camilla Läckberg, Stieg Larsson, etc. Et je dois dire que j'ai l'impression d'avoir fait le tour de ce genre de polars.

En effet, j'y ai retrouvé les mêmes crimes glauques ; les mêmes personnages principaux, polici(è)r(e)s torturé(e)s parvenant plus ou moins à exorciser leurs démons grâce à leurs enquêtes ; le même type d'apparition, au fil de la narration, d'éléments plus ou moins surprenants faisant avancer les recherches... Rien de vraiment très neuf, en somme, pour quelqu'un ayant l'habitude de ces polars.

Malgré tout, les deux enquêtes sont plutôt cohérentes, même si assez faciles : elles se lisent vite et bien. De plus, Kallentoft ajoute un peu d'originalité à son récit en laissant parfois la parole aux diverses victimes. Il est juste dommage, selon moi, que cette parole soit restée superficielle : elle aurait permis, par plus de développement, de créer une lecture vraiment intéressante. Le lecteur aurait été mis en connivence avec la victime, et aurait connu le meurtrier bien avant les enquêteurs, le récit de leurs recherches infructueuses n'en auraient eu que plus de saveur à mon sens...

Une lecture qui fut donc agréable, même si attendue : c'est le genre de romans qui ne demande pas une grande concentration ou réflexion, puisque l'on sait à l'avance à quoi s'attendre ; exactement ce qu'il me fallait en cette période de fatigue avancée !

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